Selon une vieille légende, en l’an 850 au Yémen, un berger observa qu’après avoir mangé des petits fruits rouges sur un arbuste, ses chèvres devenaient vives et euphoriques. Après en avoir parlé au prieur du couvent voisin, celui-ci prépara une infusion de ce fruit. Les hommes ayant bu ce breuvage restèrent éveillés une partie de la nuit. Alors qu’un des moines faisait sécher une branche de cet arbuste au dessus du feu, il l’oublia et la laissa carboniser involontairement. A sont retour, il prépare un breuvage comme à son habitude avec les fruits brûlés, et il fit le constat que cela était encore meilleur. C’était la naissance de la torréfaction !
Vraisemblablement originaire d’Ethiopie, le début de la culture du café se situe au Yémen vers le XVè siècle. Transporté à dos de chameaux ou par petites barques jusqu’au Caire principalement, le café devient rapidement la boisson favorite du monde arabe. Il doit en partie son succès à la prohibition de l’alcool par l’islam. Ce n’est qu’au XVIIè siècle que le café fait son arrivée en Europe, d’abord par Venise (1615) puis Marseille (1644), pour enfin gagner Paris, l’Angleterre et les Pays-Bas. A l’époque en Europe le café était une boisson réservée aux intellectuels et aux plus riches. A Paris, le premier établissement servant du café ouvre ses portes en 1672. Le café traverse l’Atlantique quelques années plus tard lorsqu’ à Boston ouvre un café en 1689. Dès lors, le café est connu du monde entier et sa consommation s’accroît rapidement. Si rapidement que pour survenir à la demande, les colons européens introduisent la culture du café dans les pays tropicaux (Brésil, Colombie, Côte d’Ivoire,...).